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 16 sep 2024 12:39 

PDT: les années exceptionnelles se suivent mais ne se ressemblent pas


La saison de croissance 2024 – avec la récolte principale qui a à peine commencée – a été difficile, stressante, pleines de risques et couteuse pour les producteurs de pommes de terre du NEPG à travers le Nord-ouest de l’Europe. De nouveaux défis apparaissent alors que le changement climatique progresse.

Avec une augmentation de 7 % de la superficie dans l'UE-04 (560.000 ha, soit plus 37.000 ha), la production globale sera supérieure à la moyenne quinquennale, soit plus de 22,7 millions de tonnes, les rendements moyens par hectare étant probablement similaires à ceux de l'année dernière. La qualité générale est bonne, avec un poids sous l'eau généralement élevé, mais régulièrement avec des longueurs insuffisantes...

Une année culturale compliquée

La saison a été marquée par une longue série de problèmes et de défis : un manque de plants a entraîné une hausse de son prix, l'utilisation à large échelle de plants coupés (avec certaines conséquences dramatiques dues à une mauvaise gestion et/ou à des pluies encore plus abondantes après la plantation). La culture - principalement en Belgique - de plus de 80 variétés différentes destinées à l'industrie de transformation, a également compliqué les choses.

Des précipitations abondantes et constantes pendant la saison de plantation et puis en été ont entraîné un étalement des plantations sur une période de plus de 10 semaines ! Cela s'est produit principalement en Belgique et dans le Sud des Pays-Bas, et dans une moindre mesure en France et en Allemagne. La majorité des plantations ont eu lieu dans des conditions où la structure du sol était médiocre. D'importantes précipitations avant, pendant et après les plantations ont provoqué l'une des plus fortes pressions de mildiou jamais observées. Des souches de mildiou nouvelles ou en évolution et la nécessité de combiner différentes matières actives à chaque traitement ont entraîné des coûts de pulvérisation plus élevés et, dans la plupart des cas, davantage de pulvérisations, sauf pour les champs plantés tardivement (certains d'entre eux n'avaient pas encore été plantés ou n'avaient pas encore levé au moment des premiers traitements !)

Récolte et conservation

Il convient d'accorder une attention particulière à la récolte et au stockage au cours des prochaines semaines. Les variétés les moins courantes peuvent ne pas convenir au stockage (faible poids sous l'eau, mauvaise qualité de friture, cœur creux,...). Pour les variétés communes, en fonction des conditions météorologiques au moment de la récolte, des problèmes de coups et d’endommagements dus aux PSE (poids sous l'eau) élevé peuvent survenir. Il en est de même à propos des pourritures bactérienne et/ou du mildiou du tubercule

La hausse des capacités de transformation n’est pas automatiquement synonyme d’une demande toujours plus élevées de pommes de terre ou de produits transformés !

L'industrie de la pomme de terre se porte bien. Toutefois, les producteurs doivent réaliser et tenir compte du fait  que la capacité de transformation, en particulier en Europe du Nord-Ouest, mais aussi en Amérique du Nord, en Asie et en Amérique du Sud, pourrait augmenter plus rapidement que la demande de produits transformés. Les producteurs doivent accompagner la demande et non la précéder !                                                                                                                                                                      ./..

Produisez ce que vous pouvez d’une manière durable en préservant vos ressources…

Les producteurs devraient sérieusement envisager de produire ce qu'ils peuvent de manière raisonnable, et pas seulement ce que les transformateurs veulent qu'ils produisent. Avec l'accélération du changement climatique, la culture des pommes de terre devient non seulement plus risquée et plus coûteuse, mais elle exerce également une pression croissante sur les ressources naturelles dont elle dépend : le sol, l'eau et la biodiversité dans l’environnement.

Les producteurs doivent préserver ce capital s'ils veulent continuer à cultiver avec succès à l'avenir.

 


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